L’obtention de ce label matérialise une pratique d’ISR initiée depuis la création il y a 7 ans de ce fonds. BNP Paribas Diversipierre s’est doté d’une méthodologie engageante, concrète et durable, pour la sélection et la gestion de son patrimoine immobilier, dans le but de renforcer la qualité et la résilience des immeubles détenus. Les équipes de BNP Paribas REIM ont développé une grille de notation ISR dédiée permettant d’évaluer un actif immobilier sous le prisme de critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) et générant une note sur 100 points. Le score obtenu via cette grille est systématiquement assorti d’un plan d’actions et d’amélioration sur 3 ans.
Cette grille est déjà appliquée aux immeubles détenus par l’OPCI BNP Paribas Diversipierre et à l’ensemble des opportunités d’investissement étudiées. Chaque immeuble est évalué selon 13 thématiques et 94 critères : énergie, empreinte carbone, pollution, confort du locataire... Lors de l’audit pré-acquisition, si la note est inférieure à 15/100 ou s’il existe une forme de pollution non déposable qui présenterait un risque pour la santé des locataires, l’actif ne peut pas intégrer le patrimoine de BNP Paribas Diversipierre. Certains projets d’acquisitions ont été interrompus dès 2019 sur la base de ce dernier critère d’exclusion.
La méthodologie ISR du fonds BNP Paribas Diversipierre a été définie en partenariat avec les sociétés de conseil et d'ingénierie Greenaffair et Tauw.
Au 30 juin dernier, la note moyenne du patrimoine de l’OPCI est ainsi évaluée à 43/100, ce qui témoigne de l’exigence de la méthodologie mise en place et illustre le potentiel d’amélioration des immeubles pour les années à venir. A ce stade, les plans d’actions établis pour le patrimoine existant nous permettent d’envisager la note globale de 68/100 à horizon 2023, soit un niveau de notation supérieur au « seuil d’excellence » d’un point de vue ESG, fixé à 65/100.
Alors que les Français sont 62 % à accorder une place importante aux impacts environnementaux et sociaux dans leurs décisions de placements*, l’obtention du « Label ISR » par l’OPCI BNP Paribas Diversipierre permet au Grand Public d’accéder à un investissement socialement responsable via un produit immobilier d’épargne paneuropéen et multi-secteurs.
Cette démarche s’inscrit dans la politique et l’engagement de BNP Paribas REIM en matière de RSE (responsabilité sociétale d’entreprise).
* Sondage annuel IFOP pour le Forum pour l'investissement responsable (FIR) et l'agence Vigeo Eiris, septembre 2020 : « Les Français et la finance responsable »
Crédits vidéo : your-comics
Suivez l'actualité du secteur
Renaturation urbaine : la biodiversité, un enjeu pour la ville durable
La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Elle est la richesse biologique d’un territoire et représente l’ensemble des composantes et des variations de la nature. Suite à la dégradation par l’homme des écosystèmes, elle s’érode, en diversité et en effectif. L’urbanisation, via l’artificialisation des sols et l’étalement des constructions, en est une des causes.
Les Arches Citoyennes à Paris : une occupation temporaire préfigurant les usages de demain
Outil urbanistique prisé par les promoteurs, l’occupation temporaire, également appelée urbanisme transitoire, permet de mettre à disposition des entrepreneurs des locaux pour développer leur activité. C’est la démarche suivie par BNP Paribas Real Estate et ses partenaires en ouvrant les portes de leur opération « Hospitalités Citoyennes », située au cœur de Paris, à des structures de l’économie sociale et solidaire.
Fabriquer la ville durable : l’exemple, à Paris, de la reconversion du siège de l’AP-HP en un quartier mixte
En juin 2022, BNP Paribas Real Estate, avec Apsys et RATP Solutions Ville, a remporté l’appel à projets urbains innovants de la Ville de Paris « Réinventer Paris 3 » lancé sur la reconversion du siège social de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris).
Transformation des actifs immobiliers : BNP Paribas Real Estate met son expertise au service de la ville de demain
Face aux effets du dérèglement climatique, les villes sont en première ligne. Entre périodes caniculaires, inondations ou sécheresses, il est urgent d’opérer un renouvellement du modèle urbain alors qu’il constituera le cadre de vie de deux tiers de l’humanité en 2050. Plutôt que de subir l’urbanisation croissante, il est indispensable de saisir les opportunités que ces changements impliquent. Il ne s’agit pas de détruire et refaire la ville, mais de la repenser et de continuer à faire mieux.