Le Property Management est le pivot de la relation bailleurs-preneurs. Tant pour les propriétaires que les utilisateurs, il développe des solutions innovantes basées sur le pilotage des données de l’immeuble et l’analyse d’indicateurs fiables afin de les aider à améliorer la performance énergétique et environnementale des bâtiments.
En France, le secteur du bâtiment est le secteur qui consomme le plus d’énergie : il représente 43 % de l'énergie finale totale[1]. Il est aussi à l’origine de 30 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2) annuelles au niveau national[2]. Pour contribuer à l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 visé par l’Accord de Paris, les acteurs de la construction et de l’immobilier tertiaire et résidentiel établissent des stratégies ESG (Environnement, Social, Gouvernance) pour que l’ensemble des actifs immobiliers (bureaux, entrepôts logistiques, commerces, logements) s’intègre au principe d’une économie durable. Néanmoins, cette évolution vers des bâtiments plus responsables ne se fera pas sans l’engagement des propriétaires et locataires des immeubles, qui ont par ailleurs tout intérêt à s’engager dans une démarche environnementale.
[1] Source : Ademe, Chiffres clés Climat, Air, Énergie, 2017
La responsabilité environnementale intégrée à une approche ESG
Pour un propriétaire
Aujourd’hui, nombreux sont les investisseurs à adopter une démarche ESG (Environnement, Social, Gouvernance) pour guider leur stratégie d’investissement immobilier. En intégrant des critères ESG de durabilité dans leur décision d’investissement, les investisseurs s’assurent de la prise en compte des risques liés à l’obsolescence du bâtiment, à la réversibilité des espaces et de l’immeuble, au changement climatique et au marché.
Pour les propriétaires, le volet environnemental d’une stratégie ESG au sein d’un immeuble concerne les impacts sur l’environnement de l’exploitation des actifs immobiliers et de leur mode d’occupation, mais également les conséquences produites par les travaux de construction.
La responsabilité environnementale intégrée à une politique RSE
Pour un locataire
Nombreuses sont les entreprises à s’être dotées d’une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pour intégrer les 3 volets Environnement, Social et Economie du développement durable à leur organisation. Ainsi, l’entreprise locataire répond aux préoccupations grandissantes de ses salariés pour les questions environnementales. L’engagement RSE peut parfois même devenir un argument pour attirer et retenir les talents. Selon une étude de Korn Ferry sur l’engagement des employés, 83 % des salariés engagés dans une initiative de leur entreprise recommanderaient leur employeur[1].
Que cela réponde à une stratégie d’investissement ESG de la part d’un propriétaire investisseur ou à la démarche RSE d’une entreprise locataire, le Property Management a pour rôle d’être l’interlocuteur de référence unique et de mettre en musique l’ensemble des actions d’optimisation et de valorisation du bâtiment et de l’immeuble.
[1] https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/marques-engagees/chiffres-cles-rse-developpement-durable/
>>> BNP Paribas REIM renforce sa démarche ESG, pilier stratégique de l’investissement responsable <<<
La responsabilité environnementale à l’échelle d’un immeuble
Environnement et immobilier
Le volet Environnement s’exprime sur plusieurs enjeux au niveau d’un bâtiment : énergie, impact carbone, déchets, biodiversité, mobilité et résilience au changement climatique.
Energie et immobilier
A l’échelle d’un immeuble, la maîtrise de l’enjeu énergétique repose sur la diminution des consommations énergétiques, l’approvisionnement en énergie et l’amélioration de la performance énergétique.
Chiffres clés
179 kWh EF (énergie finale) par m² et par an : c’est la consommation énergétique moyenne d’un immeuble de bureaux*.
20 à 35 % des émissions de gaz à effet de serre d’un immeuble tertiaire (bureaux, commerces, logistique) viennent de ses consommations énergétiques**.
*Source : OID, BPE 2019
**Source : OID, BPE 2018
Impact carbone et immobilier
L’impact carbone concerne les émissions de gaz à effet de serre directes ou indirectes induites par la construction puis l’exploitation de l’immeuble. Elles concernent les consommations énergétiques, les transports (des salariés se rendant dans les bureaux par exemple) et les matériaux de construction.
Pour le secteur du bâtiment, la directive européenne sur la performance énergétique, révisée en juin 2018, a pour objectif une réduction de 80 à 95 % des émissions de CO2 en 2050 par rapport à 1990.
Gestion des déchets et immobilier
Le concept d’économie circulaire est au centre de la problématique de la gestion des ressources. Il s’illustre particulièrement pendant la phase de construction ou de rénovation d’un immeuble autour du tri et de la valorisation des déchets de chantier et la réutilisation de matériaux ou de fournitures de bureaux.
Immobilier et mobilité
L’enjeu Mobilité se situe à plusieurs niveaux : localisation de l’immeuble de bureaux ou de logements à proximité des transports en commun, promotion de la mobilité douce auprès des occupants (vélos, covoiturage…), développement du télétravail.
Chiffres clés
45 à 60% des émissions de gaz à effet de serre d’un immeuble de bureaux viennent des trajets domicile-travail et des déplacements professionnels des salariés.
Source : OID, BPE 2018
La mise en œuvre de la responsabilité environnementale au sein d’un immeuble
Le rôle du Property Management
Lorsqu’il est mandaté par un propriétaire investisseur ou une entreprise locataire, le Property Management accompagne le mandataire dans la définition des actions à impact environnemental et dans leur mise en œuvre opérationnelle (choix des prestataires, suivi des chantiers, livrable).
Le rôle du Property Management sur les enjeux Energie et Carbone
Les équipes du Property Management peuvent réaliser un audit énergétique afin d’identifier les postes énergivores, proposer un plan d’actions conformément aux attentes du décret tertiaire et réduire les gaz à effet de serre. Un contrat de performance énergétique (CPE) peut être signé entre le représentant du propriétaire (PM) et l'exploitant pour piloter et maîtriser les consommations d’énergie du bâtiment. Une partie des bénéfices est réservée à l’amélioration continue de la performance énergétique de l’immeuble. Quant à l’annexe environnementale au bail qui réunit le propriétaire ou/et son représentant (PM) et les locataires, elle permet de faire le bilan annuel des efforts communs réalisés en termes d’économie d’énergie des fluides et de réduction des déchets au sein du bâtiment.
Pour l’immeuble de bureaux Citylights, situé à Boulogne-Billancourt, les consommations énergétiques ont diminué de 18 % entre 2018 et 2019 grâce notamment à la mise en place d'un contrat de performance énergétique sous l’impulsion de BNP Paribas Real Estate Property Management via la Business Unit Performance Environnementale de sa marque de conseil My Services.
Source : BNP Paribas Real Estate Property Management
Pour le compte de BNP Paribas Cardif, BNP Paribas Real Estate Property Management via la Business Unit Performance Environnementale de sa marque de conseil My Services, a réalisé un audit énergétique et un bilan carbone d’un patrimoine immobilier constitué de 53 immeubles de bureau, soit environ 700 000 m². Un plan d’actions a permis de réduire les consommations d’énergie de 24 % entre 2011 et 2019 et la bascule des bâtiments en contrat d’énergie verte a permis une économie globale de 5 200 tonnes de CO².
Source : BNP Paribas Real Estate Property Management
Le rôle du Property Management sur l’enjeu Gestion des déchets
La loi de transition énergétique impose aux entreprises de trier à la source les déchets qu’elles produisent. Cela nécessite la mise en place d’un système de tri au sein de l’immeuble de bureaux.
Entre 2018 et 2019, BNP Paribas Real Estate Property Management via la Business Unit Performance Environnementale de sa marque de conseil My Services a accompagné BNP Paribas Asset Management dans la mise en place d’une politique de tri des déchets.
- Amélioration du tri à la source de 42% à 59%
- Augmentation de la conformité réglementaire de 95% à 100% (déchets toxiques par exemple)
- Amélioration du taux de recyclage de 35% à 51%
Source : BNP Paribas Real Estate Property Management
Le rôle du Property Management sur l’enjeu Biodiversité
Le Property Management accompagne les propriétaires et locataires à atténuer l'impact de l'immobilier sur la biodiversité et augmenter le bien-être des salariés par la biophilie.
Biophilie
Appliquée à l’immobilier, la biophilie (ou le design biophilique) consiste à intégrer la nature à la conception du bâtiment et des espaces de travail afin d’améliorer le bien-être des occupants.
Le rôle du Property Management sur l’enjeu Mobilité
Les équipes du Property Management soutiennent les entreprises locataires dans la mise en place de leur plan de mobilité d'entreprise : promotion des modes de transports alternatifs (conciergerie pour vélo, mise à disposition de vélos électriques), mise en place d'une application de co-voiturage, proposition d’une formation à l'éco-conduite.
Faire certifier son immeuble
BNP Paribas Real Estate Property Management via la Business Unit Performance Environnementale de sa marque de conseil My Services a réuni une équipe d’experts internes spécialisée dans la certification des bâtiments existants pour pérenniser et valoriser les actions environnementales de vos actifs immobiliers : BREEAM In-Use, LEED EB et OM, HQE Exploitation, ISO 50001, ISO 14001.
Vous accompagner dans la définition de votre stratégie environnementale
BNP Paribas Real Estate Property Management via la Business Unit Performance Environnementale de sa marque de conseil My Services propose des offres de services pour permettre aux propriétaires et aux locataires de répondre à l’ensemble de leurs enjeux environnementaux et notamment à la mise en œuvre de leur stratégie ESG/RSE ou du label ISR appliqué à l’immobilier.
Le décret tertiaire est entré en vigueur en octobre 2019 et s’adresse à tous les propriétaires d’un bâtiment existant à usage tertiaire d’une surface de plus de 1 000 m². Le texte leur impose d’établir un plan d’actions pour réduire les consommations énergétiques des bâtiments de -40 %, -50 % et -60 % à horizon 2030, 2040 et 2050. Pour ce faire, ils doivent collecter les données de consommation et d’usage d’énergie et les publier tous les ans sur une plateforme numérique dédiée.
LIRE NOS AUTRES ACTUALITÉS
Renaturation urbaine : la biodiversité, un enjeu pour la ville durable
La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Elle est la richesse biologique d’un territoire et représente l’ensemble des composantes et des variations de la nature. Suite à la dégradation par l’homme des écosystèmes, elle s’érode, en diversité et en effectif. L’urbanisation, via l’artificialisation des sols et l’étalement des constructions, en est une des causes.
Les Arches Citoyennes à Paris : une occupation temporaire préfigurant les usages de demain
Outil urbanistique prisé par les promoteurs, l’occupation temporaire, également appelée urbanisme transitoire, permet de mettre à disposition des entrepreneurs des locaux pour développer leur activité. C’est la démarche suivie par BNP Paribas Real Estate et ses partenaires en ouvrant les portes de leur opération « Hospitalités Citoyennes », située au cœur de Paris, à des structures de l’économie sociale et solidaire.
Fabriquer la ville durable : l’exemple, à Paris, de la reconversion du siège de l’AP-HP en un quartier mixte
En juin 2022, BNP Paribas Real Estate, avec Apsys et RATP Solutions Ville, a remporté l’appel à projets urbains innovants de la Ville de Paris « Réinventer Paris 3 » lancé sur la reconversion du siège social de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris).
Transformation des actifs immobiliers : BNP Paribas Real Estate met son expertise au service de la ville de demain
Face aux effets du dérèglement climatique, les villes sont en première ligne. Entre périodes caniculaires, inondations ou sécheresses, il est urgent d’opérer un renouvellement du modèle urbain alors qu’il constituera le cadre de vie de deux tiers de l’humanité en 2050. Plutôt que de subir l’urbanisation croissante, il est indispensable de saisir les opportunités que ces changements impliquent. Il ne s’agit pas de détruire et refaire la ville, mais de la repenser et de continuer à faire mieux.