Face à l’ampleur de la crise sanitaire liée au COVID 19, les entreprises ont repensé leur organisation et celle de leurs collaborateurs pour assurer tout à la fois la pérennité de leur structure et de leur performance économique. Entre continuité de l’activité, mise au chômage partiel, télétravail ou télé-confinement forcé pour les activités qui le permettent, comment les actifs français vivent et perçoivent leur travail à l’heure de cette pandémie ? Quel est l’impact du confinement sur leur rapport au travail ? Quels sont les éléments regrettés ou appréciés au regard de leurs conditions de travail habituelles ? Quels enseignements tirer après ces 4 semaines de confinement ?
Soucieux des conditions de travail des Français et de pouvoir répondre le plus justement possible à leurs attentes aujourd’hui et au sortir de cette période de confinement, BNP Paribas Real Estate a réalisé, en partenariat avec Ifop, un baromètre sur les conditions de vie et de travail des Français à l’épreuve du confinement (1 508 interviewés). Cette enquête sera menée en plusieurs vagues tout au long de cet épisode inédit, pour prendre le pouls de la situation et tirer des analyses éclairées sur la façon dont les espaces de travail doivent évoluer demain.
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Travail à domicile : des performances individuelles mitigées
Si les premières semaines ont été vécues dans la continuité des activités habituelles, il en est tout autrement aujourd’hui après 4 semaines de confinement. Sur l’échantillon interrogé, les actifs (42% à avoir une activité ininterrompue ou au chômage partiel quelques jours par mois ou par semaine) estiment à près de 40% travailler de façon moins efficace depuis leur domicile contre 10% qui affirment mieux travailler. Les femmes étant les plus touchées à 43% vs 34% des hommes.
Ces ressentis sont très nettement corrélés aux conditions exceptionnelles de confinement et dépendent beaucoup de la situation familiale des Français. Par ailleurs, la période actuelle n’est pas vécue comme une simple période de télétravail, mais davantage comme une période de télé-confinement. Une différence de taille car ces nouveaux télétravailleurs ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail ou de concentration qu'en temps normal.
Pas tous égaux face au télétravail
Cadres versus non cadres
Autre fait marquant de cette première enquête : 61% des salariés exerçant des activités d’encadrement estiment travailler de façon aussi efficace et 13% de façon plus efficace. En revanche, 37% des collaborateurs qui ne managent pas estiment être moins performants vs 27% des encadrants.
De façon générale, les actifs qui travaillent en ce moment en télé-confinement ou télétravail indiquent à 51% avoir moins de facilité pour se concentrer et à 53% être moins productifs.
Télétravail : le logement joue-t-il un rôle dans la capacité à travailler durant le confinement ?
Maison versus appartement
Toutes régions confondues, les salariés estiment à 50% travailler aussi bien que sur leur lieu de travail depuis leur domicile. Néanmoins, pour les actifs vivant en région parisienne, ce chiffre est de 44%. Sans surprise, les télétravailleurs bénéficiant d’une maison souffrent moins de la situation et considèrent à 65% travailler de façon aussi efficace ou plus efficace.
Le nombre de pièces des logements semble également jouer un rôle déterminant puisque plus les logements bénéficient d’espaces, plus le travail à domicile est jugé possible : pour les logements bénéficiant de 5 pièces ou plus, les actifs déclarent à 68% travailler de façon aussi ou plus efficace alors que pour les logements plus petits, 1 pièce ou 2 pièces, le confinement s’avère être un réel frein à la performance des collaborateurs (entre 45% et 52% estimant aussi bien ou mieux travailler).
L’isolement est aussi un critère d’importance puisque les personnes vivant seules estiment à 44% travailler moins bien depuis leur logement.
Vers une nouvelle image du travail à distance ?
Cette période de confinement a permis de rebattre les cartes puisque sur l’échantillon d’actifs en télétravail actuellement, 41% d’entre eux estiment que cette expérience de confinement a eu un impact positif sur l’image qu’ils se faisaient du travail à distance. Un ressenti partagé entre les hommes et les femmes, mais renforcé chez les interviewés de moins de 35 ans (44%) ainsi que chez les télétravailleurs n’exerçant pas de fonctions d’encadrement (51%).
L’immeuble de bureaux manque-t-il aux télétravailleurs ?
Le bureau comme lien social regretté
Les actifs en télétravail interrogés ont souligné manquer certaines habitudes de travail parmi lesquelles : les échanges professionnels entre collègues (23%), une séparation plus distincte entre vie professionnelle et vie personnelle (13%) et les outils mis à disposition (16%).
Parmi les éléments les moins regrettés figurent : les réunions physiques (5%) ou les espaces de travail collectifs (4%).
A l’inverse, les changements les plus appréciés sont : la suppression des temps de transports (36%) et des horaires de travail plus souples (18%) devant la possibilité de travailler au calme (17%) ou encore de pouvoir profiter de sa famille (16%).
Modes de travail : l’après confinement selon les salariés français
Les habitudes de travail à garder et à perdre
Les Français habituellement en bureau ont aussi été interrogés sur les habitudes qu’ils aimeraient voir changer par leur entreprise, et celles à conserver au sortir de cette période de confinement. En réponse à leurs besoins de flexibilité et d’agilité, les Français souhaitent pouvoir travailler plus souvent en télétravail (53%) et bénéficier d’une organisation de travail plus adaptée à leurs attentes (horaires décalées ou personnalisées notamment - 48%). La nécessité de bénéficier d’outils de travail à distance collaboratifs a aussi été relevée (39%) ainsi que la possibilité de s’isoler au sein de ses locaux pour pouvoir travailler et se concentrer (38%).
En revanche, si 52% des interviewés souhaitent bénéficier d’autant d’espaces de coworking, 36% souhaitent avoir la possibilité de moins travailler dans ces espaces collectifs alternatifs.
Le baromètre sur les conditions de travail pendant le confinement souligne bien que les Français ne vivent pas tous de façon similaire et équitable cette période inédite de télétravail et de télé-confinement. Cette situation inédite pourrait entraîner des changements profonds dans les façons de travailler.
L’organisation du travail doit se repenser pour un immobilier plus qualitatif et gage d’expériences personnalisées pour chacun des collaborateurs. Le monde de demain verra-t-il la pérennisation et le développement du télétravail ? Des données à suivre lors dans la seconde phase de notre enquête.
[METHODOLOGIE]
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans de 1 508 personnes. Celle-ci a été conduite par l'Ifop, institut d’études et de sondages. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’interviewé) après stratification par région et par catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 7 au 8 avril 2020.
LES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL DES FRANÇAIS PENDANT LE CONFINEMENT
Nous vous proposons une étude exclusive réalisée par l'Ifop pour BNP Paribas Real Estate : une enquête qui sera menée en plusieurs vagues tout au long de cet épisode inédit, pour prendre le pouls de la situation et tirer demain des analyses éclairées sur la façon dont les espaces de travail doivent évoluer.
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